Je vous propose de remonter dans le temps et de découvrir l’évolution de notre alimentation au cours du temps depuis nos premiers ancêtres jusqu’à nos jours.
Tout d’abord, voyons un peu ce qui se passait pour les premiers hommes…
Comment mangeaient nos ancêtres préhistoriques ?
Nos ancêtres, vivants il y a 2.5 millions d’années étaient omnivores, mangeant à la fois des végétaux et des produits animaux.
Ils se sont adaptés à de nombreux écosystèmes (même ceux très pauvres en végétaux) ce qui leur permettait de survivre du berceau africain vers d’autres continents…
C’est ainsi que petit à petit ils vont consommer de plus en plus de viande : animaux de petite taille ou grands animaux déjà morts.
A la fin de la période paléolithique, les homo sapiens ont une importante activité physique et doivent lutter contre le froid, ils ont donc besoin d’une ration alimentaire très riche en énergie (de 3000 à 5000 Kcal ).
Pour assurer ces apports énergétiques, ils consomment de la viande, ce qui leur permet des apports protéiques élevés. Les apports en lipides (matières grasses) sont pourvus par les os des animaux qu’ils cassent, ou de la moelle qu’ils récupèrent. Les animaux chassés à l’époque étaient en effet beaucoup moins gras que les animaux d’élevage actuels. Les apports en calcium semblaient suffisants malgré l’absence de produits laitiers qui ne viendront qu’avec l’élevage des vaches, brebis et chèvres. Ils étaient apportés par la viande, les poissons, les végétaux ou les eaux de boisson calcaires. Leur consommation de fibres (végétaux) étaient 10 fois plus importante que nous. Ils consommaient 3 à 4 fois moins de sel et quasiment pas de sucres rapides (miel, baies,…)
Si cette alimentation nous parait bien saine, il ne faut pas oublier qu’ elle a beaucoup varié selon les périodes et les latitudes et les carences et famines ont existé.
Les bienfaits de la viande…
La viande est plus facile à digérer que les végétaux et son augmentation dans la ration libère donc de l’énergie et des nutriments spécifiques ou plus présents dans la viande que le cerveau va pouvoir utiliser pour se développer. c’est ce qui fait dire à certains chercheurs que cela a contribué à l’évolution biologique de l’homme.
De plus, la chasse au gros gibier a nécessité une nouvelle organisation sociale car elle ne pouvait se faire que collectivement. Ces regroupements ont permis des échanges d’informations, de connaissances, de biens entre différentes communautés.
La maîtrise du feu
C’est la deuxième révolution qui a vraisemblablement fait évoluer notre cerveau. La cuisson rend les aliments plus facilement masticables et plus digestes. Là encore, l’énergie utilisée pour digérer racines et tubercules crus est devenue disponible pour notre cerveau. Cuire les aliments a permis de varier l’alimentation, de mieux assimiler certains nutriments, d’avoir des aliments plus sûrs biologiquement et de mieux les conserver.
Nous verrons dans un prochain article les évolutions chez les premières civilisations…
Source : Eric Birlouez